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Interview du Professeur Dominique BELPOMME, cancerologue
En France, le Ministère de la Santé ne gère pas la santé mais la maladie
Le problème de la Santé, Mensonges et Propagandes
En France, le Ministère de la Santé ne gère pas la santé mais la maladie. C’est le cas également dans de nombreux pays occidentaux. Le mode de vie imposé par notre société industrielle rend particulièrement inopérante la médecine préventive, qui consiste à devancer la maladie, en essayant de maintenir les gens en bonne santé.
Dans notre pays, sur les 150.000 décès attribués au cancer, en 2004, plus de 100.000 étaient dus à la pollution, à la dégradation de l’environnement, à la diffusion dans la terre, dans l’eau, dans l’air de substances chimiques dangereuses.
Dans ces conditions, il est évidemment impossible de gérer la santé. On est forcément condamné à gérer la maladie… qu’on a provoquée.


Le professeur Dominique BELPOMME, éminent cancérologue, a raison de soutenir que les maladies ne sont plus d’origine « naturelle », mais « fabriquées » par l’homme lui-même.
Pour gérer ou plus précisément rétablir la santé, il faudrait supprimer les causes de ces maladies de civilisation. On n’en prend pas vraiment le chemin.
Ainsi, la réduction de 50 % des pesticides, qui avait été demandée par les écologistes lors du Grenelle de l’Environnement, ne pourra être satisfaite, ou du moins pas maintenant, nous dit-on. Comme il était prévisible, les lobbies de la chimie ont fait barrage. Et pourtant, il a été démontré par tous les experts que ces pesticides sont néfastes pour la santé humaine. Mais la pollution chimique dans son ensemble, y compris celle de l’air par le CO², est également responsable de nombreuses affections graves dont les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
De façon plus générale, toute pollution chimique peut provoquer un affaiblissement des défenses immunitaires et laisser ainsi une porte grande ouverte à quantité de maladies dont le sida.
La pollution chimique généralisée de la terre, de l’eau, de l’air ne peut pas ne pas contaminer les aliments que nous consommons et l’eau que nous buvons. Notre alimentation est forcément elle-même intoxiquée par les traces de substances chimiques venant du milieu environnemental, mais également par les additifs, « conservateurs » et « antioxydants » rajoutés aux produits alimentaires industriels, qui en outre sont souvent trop gras, trop sucrés, trop salés. Ce qui provoque de très nombreuses maladies, en plus de celles engendrées par la pollution extérieure.
La situation s’aggrave encore dans les cas - très fréquents - où l’alimentation est carencée et déséquilibrée par ignorance des règles les plus élémentaires de la diététique. Cette science de l’alimentation devrait être enseignée dans les écoles. Beaucoup trop de gens mangent n’importe quoi et n’ont aucune idée de ce qu’on appelle une alimentation équilibrée et vitalisée (la cuisson au four à micro-ondes dévitalise totalement les aliments). C’est pourtant là qu’une bonne partie du problème de la santé publique doit être résolue. « Que ton alimentation soit ta première médecine », enseignait Hippocrate, ce médecin grec du Ve siècle av. J.-C.
Nos médecins d’aujourd’hui qui, au moment de leur prise de fonction, prononcent le fameux serment qui porte son nom, font beaucoup plus confiance, eux, aux médicaments chimiques qu’ils prescrivent.
La médecine officielle allopathique ne jure que par les médicaments chimiques, dits de synthèse. Pourtant, ceux-ci ne sont pas sans danger. Ils provoquent souvent des effets secondaires pervers sur l’organisme, qui peuvent être immédiats ou se manifester dans le temps, longtemps après l’arrêt d’un traitement, si bien que la relation de cause à effet n’est pas toujours facile à établir.
Ainsi, des médicaments dangereux, tel le Prozac, fabriqué par les laboratoires Lilly France, continuent d’être prescrits. Il s’agit d’un antidépresseur qui peut conduire le patient jusqu’à accomplir des actes violents ou suicidaires. Un autre médicament, la Cortisone, qui est couramment prescrit, n’est pas non plus sans danger, car il est susceptible de détruire le tissu musculaire. D’autres médicaments nuisibles ont été retirés de la vente, Dieu merci ! Et dire qu’au départ, ils avaient fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) !
Il arrive qu’une AMM soit accordée à des médicaments par des gens qui ont des intérêts communs avec le laboratoire qui le fabrique ! Parmi des dizaines et des dizaines de médicaments retirés du marché pour leur caractère nocif, nous citerons l’ Isoméride et le Pondéral, indiqués dans des cas d’obésité. Ils servaient de coupe-faim. Fabriqués par les laboratoires Sevrier, ils ont été retirés en 1998. En 2000, on retira le Rezullin, médicament contre le diabète. En 2001, ce fut au tour du Baycol, fabriqué par les laboratoires Bayer, et commercialisé en France sous le nom de Staltor. C’est ce même Bayer qui fabriquait le Gaucho, pesticide hautement toxique. Plus récemment, en 2005, le Vioxx, fabriqué par Merck, fut retiré également de la vente. Il était prescrit dans des cas d’arthrite, mais accroissait les risques de maladies cardio-vasculaires.
"30 % des maladies sont causés par les médicaments eux-mêmes"
Il n’est donc pas rare que des médicaments génèrent des troubles plus graves que ceux qu’ils sont censés traiter. « 30 % des maladies sont causés par les médicaments eux-mêmes », affirmait le professeur Lwoff, prix Nobel de médecine en 1972 ». Ces propos sont rapportés par le Dr Louis de Brouwer dans son livre : « Dossier noir des médicaments de synthèse » (publié chez Encre, en 1989). Par ailleurs, l’auteur cite aussi le professeur Minkowski : « 99 % des médicaments sont inutiles ».
Alors, si les médicaments ne guérissent pas - bien sûr, puisqu’il y a de plus en plus de malades -, s’ils sont souvent dangereux et par surcroît inutiles, pourquoi continue-t-on de les fabriquer toujours en plus grand nombre ? Tout simplement, parce que l’industrie pharmaceutique, défendue par de puissants lobbies, dicte sa loi en matière de santé. Les médecins accordent souvent une confiance aveugle aux visiteurs médicaux employés par les laboratoires pour faire la publicité de leurs nouveaux médicaments, qui sont toujours présentés comme étant supérieurs à ceux déjà existants. C’est un peu comme les nouveaux modèles de voitures qui sortent, avec tous leurs perfectionnements et leurs options ! Sans s’en rendre vraiment compte, les médecins jouent le jeu des laboratoires pharmaceutiques, dont le but n’est pas tant de transmettre des informations sur des médicaments, mais de les écouler... et de les faire écouler coûte que coûte. La santé est ainsi mercantilisée. En un mot, les médecins se font carrément manipuler. Par ailleurs, ces nouvelles molécules étant beaucoup plus actives que les anciennes provoquent encore plus d’effets secondaires, dont plusieurs restent inconnus des laboratoires eux-mêmes. Pourtant, il arrive que ces derniers les connaissent tous, mais en cachent certains tout à fait sciemment, comme le firent les laboratoires Merck, dans le cas du Vioxx.
Un nouveau médicament coûte toujours plus cher qu’un équivalent plus ancien ou qu’un générique. Sa fabrication génère pour le laboratoire un marché très prospère. Il a carte blanche pour continuer d’inventer sans cesse de nouvelles molécules, qui sont censées servir la santé publique, sans que les autorités puissent avoir leur mot à dire. Bizarre ! C’est que les pouvoirs publics - tout comme les médecins et les services sanitaires - sont eux-mêmes manipulés par les lobbies du médicament. Ces derniers exercent leur pression jusque sur les parlementaires, le but poursuivi étant d’empêcher toute modification de la loi existante, qui permettrait à des médecines naturelles (naturopathie, phytothérapie, oligothérapie, etc.) de se faire reconnaître comme méthodes alternatives à la thérapie classique médicamenteuse. Ces lobbies travaillent évidemment de concert avec l’Ordre des pharmaciens dont l’intérêt est également - on le comprend aisément - d’empêcher les médecines douces de se développer. Et là, l’Ordre des médecins y trouve aussi son compte. On comprend mieux maintenant pourquoi les nombreuses tentatives faites par les défenseurs de la phytothérapie pour rétablir le diplôme d’herboriste, supprimé sous le gouvernement de Vichy (article 59 de la loi du 11/09/1941), n’ont jamais pu aboutir jusqu’à ce jour.
Sous la pression, les autorités sanitaires veillent et sont prêtes à tout moment à passer à l’attaque. Depuis quelques mois justement, elles se sont mobilisées pour essayer de décapiter une bonne fois pour toutes les médecines alternatives. Aidées par l’Ordre des pharmaciens, par celui des médecins, avec la collaboration de la police, du fisc et de la douane, elles ont ouvert une chasse aux sorcières contre de petits laboratoires privés, qui fabriquent des compléments alimentaires, des vitamines non synthétiques ou de simples gélules de phytothérapie. Des magazines de santé naturelle, comme par exemple « Pratiques de santé », sont également persécutés, parce qu’ils refusent la pensée unique, le « médicalement correct ». On leur supprime les avantages préférentiels accordés à tous les organes de presse : taux de TVA réduits de 2,10 %. On pense ainsi les asphyxier, mais ils tiennent bon grâce à la fidélité et au soutien de leurs abonnés. Au-delà du problème de santé, c’est la presse libre qu’on veut ainsi bâillonner. Dans la foulée, on prononce des interdictions d’exercer contre des médecins qui ont choisi une thérapeutique naturelle. On adresse des blâmes aux pharmaciens qui pratiquent encore dans leurs officines l’herboristerie à l’ancienne. La guerre tous azimuts que l’institution médicale et les autorités publiques livrent actuellement aux partisans d’une médecine respectueuse de l’homme est honteuse et indigne, car en fin de compte ce sont les patients eux-mêmes qui sont visés à travers leurs thérapeutes persécutés. En pays démocratique, un citoyen, dit « libre », n’aurait donc pas le droit de choisir sa propre médecine !
Certains immobilismes et des habitudes bien ancrées peuvent freiner ici ou là la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement. Pourtant, on constate que de plus en plus de citoyens et de hauts responsables politiques commencent à prendre nettement conscience du danger encouru par la pollution et l’empoisonnement généralisés de notre milieu de vie. Il est vrai que de nombreux scientifiques, chercheurs et experts n’ont de cesse d’alerter les autorités compétentes sur la dégradation de la santé, provoquée par la pollution. Par ailleurs, la multitude d’informations communiquées au public à travers les livres, les conférences, les films documentaires sur l’état pitoyable de la planète et son niveau élevé de pollution a beaucoup contribué à remuer les opinions publiques, et à sensibiliser le plus grand nombre à ces graves problèmes.
Vous avez probablement entendu parler du film d’Al Gore. Vous l’avez peut-être même vu. Ancien vice-président des États-Unis, candidat malheureux, en 2000, aux élections présidentielles, Al Gore a quitté la politique. Depuis, il s’est engagé à fond dans la voie écologique. Son film, « Une vérité qui dérange » , tiré de son livre du même nom, s’attache à montrer, avec preuves scientifiques à l’appui, l’état de délabrement de notre planète, menacée de mort par la pollution et le réchauffement climatique. Il vient, du reste, d’obtenir le prix Nobel de la paix pour sa lutte contre le réchauffement de la planète (voir les sites : <http://www.wikipedia.org/wiki/Al_Gore> et <http://www.criseclimatique.fr> ). Plus récemment, un autre documentaire long métrage, intitulé « La onzième heure », produit par Léonardo DiCaprio, qui, comme Al Gore, dresse un état alarmant de l’environnement, est sorti sur les écrans en août 2007. Voir son site : <http://www.11thhourfilm.com> . Sur le plan national, on ne peut pas ne pas citer Nicolas Hulot pour la contribution importante qu’il apporte à la cause de l’écologie. Avec son « Pacte écologique » (voir ses deux sites : <http://www.pacte-ecologique.org> et <http://www.fondation-nicolas-hulot.org>), il a déjà recueilli à ce jour près de 750 000 signatures. Au-delà de tous clivages, il a réussi à interpeller de nombreux hommes politiques et à mobiliser de façon massive des citoyens appartenant à tous les milieux sur les principaux problèmes environnementaux, qu’il faut obligatoirement résoudre tout de suite, pour sauver la planète. Hommage lui soit rendu ici.
Cette campagne de sensibilisation aux enjeux écologiques actuels, menée tous azimuts par les défenseurs de la planète en direction des autorités et des opinions publiques, a fini par provoquer au plus haut niveau de l’exécutif le déclic qu’on attendait depuis longtemps déjà. Un « Grenelle de l’Environnement », décidé par le président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est donc mis en place depuis le 27 septembre 2007. Il sera clôturé fin octobre, et devra aboutir à la mise en œuvre par le gouvernement d’un plan d’action de 15 à 20 mesures concrètes. Ce « Grenelle » est composé de six groupes de travail, comprenant des représentants de l’État, des collectivités locales, des associations, du patronat, des salariés, des syndicats. Des écologistes, des spécialistes divers y participent également. Ces groupes sont présidés par des personnalités connues et reconnues. Ils se déplacent à travers la France (17 villes) pour informer le public - qui peut donner son avis - et débattre de six grands thèmes d’étude : changements climatiques ; biodiversité ; environnement-santé ; production et consommation durables ; démocratie écologique ; promotion des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l’emploi, dont « publicité responsable ».
Après soumission des résultats de cette vaste consultation aux responsables de l’État et à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Environnement et de l’Écologie, on saura quelles sont les mesures et les réformes que compte prendre le gouvernement et quels moyens il décide de mettre en œuvre pour faire passer dans les faits les bonnes intentions. Les centrales nucléaires n’ont pas besoin d’exploser pour émettre des radiations
On sait que tous les desiderata et les propositions ne pourront être satisfaits. Ainsi, on prévoit que le Président de la République n’a pas l’intention de céder sur le nucléaire, au grand dam des écologistes. Pourtant, d’après les Maîtres, l’énergie nucléaire est radiante, et donc dangereuse pour la santé, malgré tout ce que peuvent nous dire des scientifiques, un peu trop rassurants. C’est qu’ils ne disposent pas d’instruments de mesure adéquats pour déceler la présence d’émissions radioactives très subtiles, qu’ils ne soupçonnent même pas, qui se dégagent des centrales.
Pour ce qui est du réchauffement climatique et de la diminution des gaz à effet de serre, des décisions concrètes seront probablement prises : réduction de la vitesse des poids lourds, développement des transports publics, ferroutage, biocarburants, encouragements à la construction de voitures "propres", incitations à la location de vélos dans les grandes villes (c’est déjà le cas de Paris, de Lyon, et très récemment de Marseille). Selon toute vraisemblance, on instaurera également une « taxe carbone » pour les plus gros pollueurs. Reste à savoir s’ils vont payer pour avoir pollué ou pour avoir le droit de le faire !
Quoi qu’il en soit, une réduction sérieuse de la pollution sur les routes est incompatible avec la politique industrielle menée par les constructeurs automobiles dont le seul souci est de produire toujours plus. Renault parle de construire 600 exemplaires par jour de sa nouvelle Laguna. Il y a là une contradiction flagrante entre le désir implicite des autorités de réduire le nombre de véhicules en circulation (développement des transports publics, location de vélos en libre-service, co-voiturage) et la volonté des industriels de continuer de produire selon la même logique libérale de l’économie de marché. On voit bien qu’il faut changer la donne économique pour pouvoir résoudre le problème par le bon bout. De toute manière, si l’on ne réduit pas le parc automobile de façon significative, comment va-t-on procéder dans quelques années pour absorber ce flot de voitures sans cesse grandissant dans les centres-villes et sur tous les réseaux routiers en général ? À ce rythme-là, dans 10 ans, peut-être beaucoup moins, la circulation automobile sera forcément interdite dans les grands centres urbains. Oui, où vont-elles rouler, ces voitures ? Qui s’est posé cette question ? J. L. Borloo déclarait, concernant le « Grenelle de l’Environnement : « Nous sommes au nœud de toutes les contradictions, et pourtant, nous allons en sortir par le haut. » Pour les contradictions, il ne croyait pas si bien dire.
Le Ministre aura beaucoup de "noeuds de contradictions" à dénouer, par exemple celui concernant cette société, multinationale bien connue, qui offre ses "Services à l’environnement, clé en main". Elle a obtenu la quasi-totalité du marché du nettoyage et de l’assainissement dans de nombreuses villes de France. Mais elle utilise pour ce service une flotte de véhicules et d’engins, eux-mêmes très polluants. Ce qui est plutôt un paradoxe pour une entreprise censée assurer l’assainissement de l’environnement. Ne devrait-on pas lui faire payer la taxe carbone ? Précisons que c’est avec ces mêmes véhicules, d’ailleurs beaucoup trop bruyants (pollution sonore), que sont répandus les "désinfectants" chimiques, dont il a été question précédemment.
Une autre contradiction va également apparaître, lorsqu’il s’agira, par exemple, de diminuer de façon conséquente l’utilisation de pesticides et d’herbicides chimiques dans l’agriculture. Il y aura alors une levée de boucliers des multinationales de la chimie, qui ne vont pas manquer de faire pression sur le pouvoir politique. On sera amené à mettre en balance les intérêts économiques et les impératifs de santé publique, qui ne peuvent là que s’opposer. Continuera-t-on également de cultiver la contradiction, en permettant la libre diffusion à la télévision (système économique libéral oblige !) de publicités, comme celles du très toxique Roundup, tout en se déclarant pour l’usage d’herbicides respectueux de l’environnement ?
On voit bien que notre système économique libéral, responsable justement de la dégradation de notre environnement, est incompatible avec une « démocratie écologique ». Au nom de la productivité, du profit, peut-on demander à Renault de réduire sa construction automobile de 50 % ? Ce n’est vraiment pas possible ! Et le chômage que cela entraînerait, y avez-vous pensé ? Mais ne serait-ce pas là l’occasion de repenser complètement l’économie et d’inventer de nouvelles activités, respectueuses de l’homme et de la nature, c’est-à-dire ne portant plus la marque du capitalisme corporatif ? Les structures de notre économie de marché, fondées sur l’exploitation à outrance des matières premières, des ressources naturelles, qu’on pille au détriment des pays pauvres, ne conviennent plus à une humanité qui aspire à la coopération. Du reste, si nous voulons parvenir à une meilleure qualité d’existence, nous n’avons pas d’autre choix que de vivre sur un mode plus simple, plus sain, plus équilibré, la surconsommation et la satisfaction de "besoins" inutiles nous ayant conduits là où nous en sommes.
Sans réformes économiques structurelles, le Grenelle de l’Environnement ne peut aboutir qu’à des résultats très partiels, probablement bien en dessous des espérances. Mais il aura, entre autres, servi à éveiller les consciences. Espérons qu’il aura un effet d’entraînement sur les pays de la Communauté Européenne et sur d’autres encore.
Nous n’avons qu’une planète. Elle nous appartient à tous, en commun. Si elle se dégrade, dans quelque région que ce soit, nous restons néanmoins concernés. Nous sommes tous citoyens du monde. Les problèmes écologiques et environnementaux doivent être portés devant la conscience mondiale, pour être résolus en concertation avec d’autres pays. Mais auparavant, apprenons d’abord à balayer devant notre porte et à accomplir, chacun en ce qui nous concerne, tous les gestes citoyens de la vie quotidienne, qui peuvent sauver notre planète mais d’abord nous-mêmes.